Le temps des cultures

    Dès qu’il pleut, il faut commencer à travailler la terre pour avoir des greniers bien remplis en Novembre !

    Début Juillet, André Kim et Aristide, 2 élèves, nous lancent l’invitation de venir cultiver en famille. On redécouvre les méthodes rustiques du travail des champs.

    Le labour se fait la plupart du temps avec une simple daba (sorte de pioche à manche court) et … à la main ! Ceux qui possèdent un âne l’utilisent pour traîner une charrue à bras (pas facile de faire des sillons droits !)












    Pour semer, on avance tous en ligne, une daba dans la main droite et une petite calebasse dans la main gauche. Seulement… nous on sème une rangée pendant que chaque Burkinabé en sème 2 voir 3 !

    Notre matinée de travail est récompensée par un bon plat de tô, du dolo (la bière de mil tiède) et une grimpette dans un « raisinier »  (si, si… !) pour cueillir du raisins sauvages.

    Après avoir semé, les gens cultivent (entendre par là « désherbent ») toujours à la daba. Cette fois nous partons au champ avec les jeunes de notre « famille burkinabée ». C’est la course à qui cultivera le plus vite ! Et dans tout ça, nous, on a du mal à faire la différence entre petit mil et mauvaises herbes… C’est Odilon qui gagne mais s’il y avait eu des gos (c’est-à-dire des filles) c’est sûr que là Michel aurait gagné !

    Du coup on a semé du mil, du benga et du gombo dans notre cour. Nous sommes devenus de grands cultivateurs !